L'enfer de Verdun Lyrics
Band | |
---|---|
Album | Marcellin s'en va-t'en guerre(2016) |
Type | Album (Studio full-length) |
Genres | Melodic Black Metal |
Labels | Independent |
Album rating : –
Votes : 0
Votes : 0
8. L'enfer de Verdun (8:24)
-Couplet 1 / 1st verse-
Bar-le-Duc, voie sacrée,
La relève
Avance en rangs serrés,
Comme en rêve,
La noria des camions de ravitaillement,
Forme un serpent impressionnant.
Sens inverse, nous croisons
Des fantômes,
Revenant de ce front
Quelques hommes
Presque étonnés d'en revenir,
Après ce qu'il ont dû subir.
- Couplet 2 / 2nd verse-
Arrivée sur les lieux
Du cauchemar
Paysages déchirés
Le brouillard
Se lève sur un panorama lunaire
Trous d'obus labourant la terre.
Quand soudain déferlèrent
Les marmites
Pluie de feu et de fer
D'ypérite
Ce fut notre baptême du sang
Dans cet endroit oppressant.
-Transition-
Halte-là, on ne passe pas!
Courage, on les aura!
(x2)
-Passage parlé 1 / 1st spoken part-
Les bombardements s'intensifient, on se tasse au fond d'un trou.
La terre tremble, le ciel s'embrase et tonne comme si Jupiter descendait sur nous.
Chaque obus soulève un tas de terre, de poudre et de pierres, découvre les cadavres puis les enterre.
Dans cette fosse commune, les artilleurs sont les croque-morts et ils ne s'embarrassent pas de mise en bière.
On y traîne notre barda comme une croix, alourdis par la boue, sonnés par le bruit.
On y crève sous les balles et les bombes mais la défense se poursuit.
La soif est intenable. Certains se traînent au fond des trous pour boire une eau croupie et souillée par les corps démembrés qu'on aperçoit au gré des canons.
La fatigue est innommable, on en dort debout, on en perd la raison.
-passage parlé 2 / 2nd spoken part-
Soudain, une odeur d'amande nous picote le nez: phosgène!
Les masques sont sortis mais les yeux pleurent déjà, la gorge irritée nous brûle, le caoutchouc nous gène.
Cet appendice facial nous donne l'air de créatures étranges qui hantent cet Hadès.
Malgré tout cela, on continue inlassablement de protéger la forteresse.
Et maintenant contre-attaque! Au tour des fritz de venir alimenter cette rivière de chair et de sang.
Dans le brouillard et la fumée, on avance à la boussole, on progresse impétueusement.
Après dix jours d'enfer, enfin la relève! Les boches se sont encore cassé les dents sur Verdun,
Mais dans cette défense héroïque nous arrivâmes 200 et nous partîmes 61...
-C-
Et là devant Verdun,
Les soldats meurent,
En faisant leur devoir.
Et là la France tient,
Ses soldats tombent,
Mais ont bâti l'histoire.
Bar-le-Duc, voie sacrée,
La relève
Avance en rangs serrés,
Comme en rêve,
La noria des camions de ravitaillement,
Forme un serpent impressionnant.
Sens inverse, nous croisons
Des fantômes,
Revenant de ce front
Quelques hommes
Presque étonnés d'en revenir,
Après ce qu'il ont dû subir.
- Couplet 2 / 2nd verse-
Arrivée sur les lieux
Du cauchemar
Paysages déchirés
Le brouillard
Se lève sur un panorama lunaire
Trous d'obus labourant la terre.
Quand soudain déferlèrent
Les marmites
Pluie de feu et de fer
D'ypérite
Ce fut notre baptême du sang
Dans cet endroit oppressant.
-Transition-
Halte-là, on ne passe pas!
Courage, on les aura!
(x2)
-Passage parlé 1 / 1st spoken part-
Les bombardements s'intensifient, on se tasse au fond d'un trou.
La terre tremble, le ciel s'embrase et tonne comme si Jupiter descendait sur nous.
Chaque obus soulève un tas de terre, de poudre et de pierres, découvre les cadavres puis les enterre.
Dans cette fosse commune, les artilleurs sont les croque-morts et ils ne s'embarrassent pas de mise en bière.
On y traîne notre barda comme une croix, alourdis par la boue, sonnés par le bruit.
On y crève sous les balles et les bombes mais la défense se poursuit.
La soif est intenable. Certains se traînent au fond des trous pour boire une eau croupie et souillée par les corps démembrés qu'on aperçoit au gré des canons.
La fatigue est innommable, on en dort debout, on en perd la raison.
-passage parlé 2 / 2nd spoken part-
Soudain, une odeur d'amande nous picote le nez: phosgène!
Les masques sont sortis mais les yeux pleurent déjà, la gorge irritée nous brûle, le caoutchouc nous gène.
Cet appendice facial nous donne l'air de créatures étranges qui hantent cet Hadès.
Malgré tout cela, on continue inlassablement de protéger la forteresse.
Et maintenant contre-attaque! Au tour des fritz de venir alimenter cette rivière de chair et de sang.
Dans le brouillard et la fumée, on avance à la boussole, on progresse impétueusement.
Après dix jours d'enfer, enfin la relève! Les boches se sont encore cassé les dents sur Verdun,
Mais dans cette défense héroïque nous arrivâmes 200 et nous partîmes 61...
-C-
Et là devant Verdun,
Les soldats meurent,
En faisant leur devoir.
Et là la France tient,
Ses soldats tombent,
Mais ont bâti l'histoire.
Added by 서태지
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