Calamites & les Calamités Lyrics
Band | |
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Album | Calamites & les Calamités(2021) |
Type | Album (Studio full-length) |
Genres | Melodic Black Metal |
Labels | Antiq Records |
Album rating : –
Votes : 0
Votes : 0
7. Calamites & les Calamités (10:07)
Au fin fond des faubourgs où la nostalgie règne,
-Errant au vent qui s'enfle dans les combes désaxées-
Un dessin aux contrastes que je ne dédaigne
S'esquisse momentanément sur la plaine arborée.
Ce fulgurant ton d'or voué à l'extinction,
Fuit le lieu pour que le rose face apparition.
Dernier étant, il se place jusqu'à la journée clore
Où la nuitée délivrera l'essence du folklore...
Entre le Céou, la Dordogne au spleen du ciel morne :
Calamites et criquets face aux calamités,
Croassent et chantonnent avant que l'orage ne tonne...
Êtes-vous dieux des nobles cieux, ou anges incarnez ?
Vous qui laboureurs accompagnez aux tardives heures,
Vous qui chaque derniers temps de chaleur affinez :
Sous une rocaille, planqués, bien la peur vous connaît,
Pourtant, face à votre fanfare je ne suis que flatteur.
Son romantisme en marge de l'urbanisation
Me gagne, m'abandonnant à cette vacillation ;
Où d'un éclat singulier ces tableaux se lient
A l'ahan sourd et perpétuel d'une force divine.
Pas à pas, le bruit rebondit sur les murailles
Du village endormi au son des aboiements ;
Où de tristes halogènes illuminent les pierrailles
Des logements de leurs habitants déclinants.
Dans une clarté douteuse où s'ébauchent toutes les formes,
Dressé sur son séant voûteux de pierres énormes,
Si haut et démesurément étourdissant
Se dévoile ce lanternon et son chic tympan :
Transcendant clocher qui de pair avec son coq
Transporte leur croyance jusqu'au firmament.
Paradoxalement à l'excellence qui se disloque ;
Elle maintient (en vain) les reliquats de l'espérance...
O patrimoine au resplendissant art Roman !
Tes caractéristiques belles à tout moment
Enjouées par la désuétude des cimetières
Aux gringes résonances par le biais de leur air.
Ton arôme venté par-delà les champs fleuris,
Les brousses d'été dorées de la seigneurie,
C'est dans ce cœur champêtre que je bouge ma carcasse
Sous le regard revêche de ses vieilles bécasses...
Voilà qu'au loin germe l'aube faisant face à ma mire :
Les roucoulements et des chants divers peuvent s'ouïr,
Édifiant le réveil de leurs croulants vétérans
Talonnés des fidèles blancs faisceaux, conquérants.
Comme ces piafs; je pique le bec, livide, face au vide.
Cerné de violet, je trincane où la peine réside...
Le mal des combes nègres ressurgit encore une fois
Ne plaignant la plus aigre, la vieille prune : Gît dans mon foie !
-Errant au vent qui s'enfle dans les combes désaxées-
Un dessin aux contrastes que je ne dédaigne
S'esquisse momentanément sur la plaine arborée.
Ce fulgurant ton d'or voué à l'extinction,
Fuit le lieu pour que le rose face apparition.
Dernier étant, il se place jusqu'à la journée clore
Où la nuitée délivrera l'essence du folklore...
Entre le Céou, la Dordogne au spleen du ciel morne :
Calamites et criquets face aux calamités,
Croassent et chantonnent avant que l'orage ne tonne...
Êtes-vous dieux des nobles cieux, ou anges incarnez ?
Vous qui laboureurs accompagnez aux tardives heures,
Vous qui chaque derniers temps de chaleur affinez :
Sous une rocaille, planqués, bien la peur vous connaît,
Pourtant, face à votre fanfare je ne suis que flatteur.
Son romantisme en marge de l'urbanisation
Me gagne, m'abandonnant à cette vacillation ;
Où d'un éclat singulier ces tableaux se lient
A l'ahan sourd et perpétuel d'une force divine.
Pas à pas, le bruit rebondit sur les murailles
Du village endormi au son des aboiements ;
Où de tristes halogènes illuminent les pierrailles
Des logements de leurs habitants déclinants.
Dans une clarté douteuse où s'ébauchent toutes les formes,
Dressé sur son séant voûteux de pierres énormes,
Si haut et démesurément étourdissant
Se dévoile ce lanternon et son chic tympan :
Transcendant clocher qui de pair avec son coq
Transporte leur croyance jusqu'au firmament.
Paradoxalement à l'excellence qui se disloque ;
Elle maintient (en vain) les reliquats de l'espérance...
O patrimoine au resplendissant art Roman !
Tes caractéristiques belles à tout moment
Enjouées par la désuétude des cimetières
Aux gringes résonances par le biais de leur air.
Ton arôme venté par-delà les champs fleuris,
Les brousses d'été dorées de la seigneurie,
C'est dans ce cœur champêtre que je bouge ma carcasse
Sous le regard revêche de ses vieilles bécasses...
Voilà qu'au loin germe l'aube faisant face à ma mire :
Les roucoulements et des chants divers peuvent s'ouïr,
Édifiant le réveil de leurs croulants vétérans
Talonnés des fidèles blancs faisceaux, conquérants.
Comme ces piafs; je pique le bec, livide, face au vide.
Cerné de violet, je trincane où la peine réside...
Le mal des combes nègres ressurgit encore une fois
Ne plaignant la plus aigre, la vieille prune : Gît dans mon foie !
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Calamites & les Calamités - Album Credits
Members
- L'Cul-Terreux Torve : Vocals
- Patrie Moine : Guitars
- Olematus. : Bass
- Ancien Temps : Drums
Additional musicians
- Ange : Female Vocals
- Le Cornu : Additional Vocals (track 3)
- Sanglar : Backing Vocals (track 3)
Other staff
- Borie de la Combe Noire : Mixing Engineer, Artwork
- Sven Vinat : Mastering Engineer