La Lanterne du Mort Lyrics
Band | |
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Album | Calamites & les Calamités(2021) |
Type | Album (Studio full-length) |
Genres | Melodic Black Metal |
Labels | Antiq Records |
Album rating : –
Votes : 0
Votes : 0
6. La Lanterne du Mort (8:37)
A l'instant de la succession d'ère, des pertes immatérielles, des cœurs hurlants :
Le temps des nuits se réfère aux larmes, en sériel les bouteilles tracent mon bilan.
Envoûtante persécution, ces années me rattrapent et mon corps se perd,
Sortant de sa chair, l'aura la plus noire qu'y en aurait effrayé le Père.
A jamais mon bon cœur, maintenant semé dans les vents de la perdition,
A cramer les chœurs qui tendrement berçaient la croyance de mes illusions.
Mal famé par la peur, le Bonheur de la vérité m'enrage et ne m'aide :
Rétamé par les liqueurs, le plaisir des mirages devient l'unique remède.
L'heure est aux souvenirs de ces yeux émeraude où à pas de loup l'enfer rôde,
L'heure est aux soupirs, à cette odieuse période qui comme un vers me taraude.
Crevassé, le poison de la poisse gangrène sans y oublier la moindre faille.
Angoissé, au fond, hélas, la rêvasse laisse place à la peine d'une immense taille.
Allez, je pleure ma rousse nostalgie où quand quatre pas accompagnaient ces belles saisons,
Quand par la brousse gisaient nos corps ; un théâtre qui scellait notre liaison.
Allez, je leurre et repousse mes limites jusqu'à happer l'âpre goût de mes sentiments
-Quand tard la lune éclaire la mousse-, je repense à la beauté de ces moments...
Dorénavant je marche seul aux pâles jours, brumeux aux bruits de cimetière,
De fermes en faubourgs d'un pas non-frileux j'erre au rythme des gouttes tombant des gouttières,
Dans mes godillots argileux, sur la terre nommée par un type sans chandelle
-Ce champ vide à la terre usée, a pour seule présence le fantôme des javelles-.
Près du fleuve qui roule ses eaux avec peine, enraciné dans ces apathiques scènes ;
Le froid des combes semble quitter avec regrets l'accueil de la plaine puis ma haine,
Qui loin de mon être a fait disparaître le Soleil dans un profond sommeil
Ayant pour songe les prairies, mâchicoulis et esprits prient par les corneilles.
La nuit l'a succédé pour me montrer la fatalité, une suite en émois,
L'a finalement enterré avec sûreté pour quelques années, jours et mois ;
Nos âmes liées trompées, bafouées pour mon chemin sans fin dans la destruction,
Ces précieuses mains et ces larmes sur mon cou en guise de somptueuse finition...
Le temps des nuits se réfère aux larmes, en sériel les bouteilles tracent mon bilan.
Envoûtante persécution, ces années me rattrapent et mon corps se perd,
Sortant de sa chair, l'aura la plus noire qu'y en aurait effrayé le Père.
A jamais mon bon cœur, maintenant semé dans les vents de la perdition,
A cramer les chœurs qui tendrement berçaient la croyance de mes illusions.
Mal famé par la peur, le Bonheur de la vérité m'enrage et ne m'aide :
Rétamé par les liqueurs, le plaisir des mirages devient l'unique remède.
L'heure est aux souvenirs de ces yeux émeraude où à pas de loup l'enfer rôde,
L'heure est aux soupirs, à cette odieuse période qui comme un vers me taraude.
Crevassé, le poison de la poisse gangrène sans y oublier la moindre faille.
Angoissé, au fond, hélas, la rêvasse laisse place à la peine d'une immense taille.
Allez, je pleure ma rousse nostalgie où quand quatre pas accompagnaient ces belles saisons,
Quand par la brousse gisaient nos corps ; un théâtre qui scellait notre liaison.
Allez, je leurre et repousse mes limites jusqu'à happer l'âpre goût de mes sentiments
-Quand tard la lune éclaire la mousse-, je repense à la beauté de ces moments...
Dorénavant je marche seul aux pâles jours, brumeux aux bruits de cimetière,
De fermes en faubourgs d'un pas non-frileux j'erre au rythme des gouttes tombant des gouttières,
Dans mes godillots argileux, sur la terre nommée par un type sans chandelle
-Ce champ vide à la terre usée, a pour seule présence le fantôme des javelles-.
Près du fleuve qui roule ses eaux avec peine, enraciné dans ces apathiques scènes ;
Le froid des combes semble quitter avec regrets l'accueil de la plaine puis ma haine,
Qui loin de mon être a fait disparaître le Soleil dans un profond sommeil
Ayant pour songe les prairies, mâchicoulis et esprits prient par les corneilles.
La nuit l'a succédé pour me montrer la fatalité, une suite en émois,
L'a finalement enterré avec sûreté pour quelques années, jours et mois ;
Nos âmes liées trompées, bafouées pour mon chemin sans fin dans la destruction,
Ces précieuses mains et ces larmes sur mon cou en guise de somptueuse finition...
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Calamites & les Calamités - Album Credits
Members
- L'Cul-Terreux Torve : Vocals
- Patrie Moine : Guitars
- Olematus. : Bass
- Ancien Temps : Drums
Additional musicians
- Ange : Female Vocals
- Le Cornu : Additional Vocals (track 3)
- Sanglar : Backing Vocals (track 3)
Other staff
- Borie de la Combe Noire : Mixing Engineer, Artwork
- Sven Vinat : Mastering Engineer