Muraille Lyrics

De ce qui nous faisait face, s'enveloppait de nous
De ce qui nous blottissait dans la muraille
Des paisibles heures, des joies diffuses, des fureurs,
Des infimes horreurs tapies dans la muraille.

Des communautés nous couvrant hors des incertains voyages
Où nous savons que dort notre excellence
Hors de quoi s'érodent informulés nos matières,
Enfin à pétrir et jusqu'alors troquées contre les sécuritées tièdes.

Des banquets où nous festoyons,
Où le temps s'effondrait,
Disparaissait dans les électives présentes.

De cela ne retenons rien, ne regrettons rien,
Hors leurs facultés d'appui sur quoi exercer, ensemble peut-être,
La poussée.

Puisqu'à l'instant venant à devenir nous,
Nous effaçons sans quiétude certes,
Mais vagabonds.

Enfin,
Nous voyons d'autres repaires
Et le moment où ça cède à l'ampleur autre
Noyau tranquille loin
Intranquilités évertuées hors du dedans sans territoire ennemi
Ecrasé fond remué et nous agrippant blocs, colère, pourtours.

Nous appartenons à ce qui nous a sortis, à ce qui fait nervure
Hors, à la bricole faisant jeu dans le corps embouti réglé des choses
Ca git au loin et pourtant les lamentations souvent font retour en nous
Et tournés, regardant, la muraille où nous demerions.

De ce qui nous faisait face, s'enveloppait de nous
De ce qui nous blottissait dans la muraille
Des paisibles heures, des joies diffuses, des fureurs,
Des infimes horreurs tapies dans la muraille.